la cohésion sociale au quotidien
La journée de la femme s'est poursuivie bien au delà du 8 mars, puisque plusieurs manifestations se déroulaient à Colombes samedi après midi. Je souhaite ici mettre en exergue les actions que la ville soutient dans le but d'une meilleure cohésion dans les quartiers, entre les Colombiens, entre les cultures.
La salle du Tapis Rouge accueillait une série de tables rondes organisées par l'Association des parents d'élèves de l'Ecole marocaine sur le thème de la place de la femme dans la société aujourd'hui. (Rappelons que cette école enseigne la culture marocaine et la langue arabe pendant le temps libre des enfants et adultes qui la fréquentent. Les enfants sont évidement scolarisés normalement dans les écoles communales pour le programme de l'Education Nationale.) Les échanges ont prouvé le grand sens des responsabilités des membres de cette communauté marocaine, très présente à Colombes, sens des responsabilités que Madame le Maire a par ailleurs souligné dans son propos introductif.
Au CSC des Fossés Jean, c'était le moment très attendu par un groupe des jeunes fréquentant le service 12 / 15, celui de la projection de leur film sur le thème des relations entre garçons et filles. Plus particulièremenr vu sous l'angle des difficultés à se comprendre et à se respecter entre frère et soeur, ce film permet d'engager le débat entre les jeunes pour les aider à se construire dans un monde de tolérance et d'égalité.
Enfin, dans le cadre du Printemps des pöetes, la bibliothèque Jacques Prévert organisait un atelier d'écriture de slam. Si les gestes violents ont trop souvent remplacé les explications verbales, il y a là un moyen pour les jeunes (et les adultes aussi) de se réapproprier la richesse du langage, en redécouvrant le sens et la profondeur des mots. Mode de communication nouveau et méconnu, le slam se livre dans un rythme qui devrait plaire à beaucoup d'adolescents pour exprimer autrement leur craintes, leur interrogations, leur richesse personnelle aussi.
Ces deux moments sont le témoignage de ce que la ville aime favoriser dans le domaine du dialogue entre tous ses habitants. C'est l'exemple d'une volonté forte de notre équipe municipale à tisser du lien social ou culturel dans la commune. Qu'on ne vienne pas me dire ensuite que les "gens de droite" sont imperméables à cette problématique du bien vivre ensemble. Au niveau national, de même ; le Contrat Urbain de Cohésion Sociale -destiné justement à financer des actions de cette nature- a bien été mis en place par M. Borloo, ministe du gouvernement de M. de Villepin. La gauche n'a pas le monopole du coeur !